le Président de la République Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de vernissage du livre « L’Afrique peut nourrir le monde », écrit par l’entrepreneur belge George Arthur Forrest au
Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa ce mercredi 14 mai
Cet ouvrage met en lumière l’importance stratégique de la souveraineté alimentaire pour l’avenir du continent africain.
Dans son discours, le Chef de l’État a salué l’apport de l’auteur à la réflexion sur le développement du secteur agricole en Afrique :
« Merci George pour cette contribution précieuse non seulement à la République Démocratique du Congo, mais à toute l’Afrique. Ce livre sera une véritable bible pour ceux qui, avec nous, veulent concrétiser ce rêve de faire de l’agriculture une revanche sur les mines », a-t-il affirmé en procédant au baptême symbolique du livre.
Prenant la parole, George Arthur Forrest a souligné l’urgence de placer l’agriculture au cœur des politiques publiques :
« L’agriculture, par son caractère vital, doit être considérée comme une priorité absolue dans l’élaboration de nos stratégies nationales », a-t-il déclaré.
Il a également plaidé pour une révolution agricole continentale, affirmant que « l’Afrique ne peut continuer à dépendre des importations alimentaires. Il est temps que ses citoyens consomment ce que leur propre terre peut produire ».
Le poète sénégalais Amidou Sall, également intervenu durant la cérémonie, a décrit l’auteur comme « un enfant du risque », avant de qualifier l’ouvrage de « culte, plaidoyer et hymne à une Afrique souveraine, debout et conquérante ».
George Arthur Forrest, homme d’affaires belge d’origine néo-zélandaise, est actif depuis plusieurs décennies en Afrique centrale. Il œuvre dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, les travaux publics, la métallurgie, l’agroalimentaire et l’aviation. Il est aussi reconnu pour son engagement philanthropique. Il dirige le Groupe Forrest, un conglomérat comprenant notamment Congo Energy, Entreprise Générale Malta Forrest, Grands Élevages de Katongola, Grelka EGMF Kenya, et NBLIA.
Arnold TSHIMANGA
