Ces derniers jours, une campagne de désinformation visant à ternir l’image du ministre d’État en charge de la Justice, Me Constant Mutamba, a circulé sur les réseaux sociaux et dans certains cercles politiques. Des voix accusent à tort le Garde des Sceaux d’un prétendu détournement de 39 millions de dollars destinés à la construction d’une maison carcérale à Kisangani. Face à cette cabale politique, le ministre Mutamba a réagi fermement, rétablissant la vérité et éclairant l’opinion.
Dans une sortie médiatique claire et documentée, Me Constant Mutamba a catégoriquement rejeté les allégations portées contre lui, dénonçant une manœuvre orchestrée par des acteurs politiques en mal de positionnement. Selon lui, ces accusations fallacieuses visent à saboter les réformes ambitieuses en cours dans le secteur judiciaire congolais.
Le ministre a rappelé que la construction de la maison carcérale de Kisangani s’inscrit dans un programme national plus vaste de réformes pénitentiaires, visant le désengorgement et la réhabilitation des prisons du pays. Ce programme comprend également la construction de quatre autres maisons d’arrêt à Kinshasa.
Concernant spécifiquement le projet de Kisangani, les données officielles sont claires : le coût total des travaux est estimé à 29 millions de dollars pour une durée d’exécution de 18 mois. La prison aura une capacité d’accueil de 3000 détenus, répondant ainsi à un besoin urgent dans la région.
S’agissant des fonds, Constant Mutamba a précisé que les 19 millions de dollars déjà mobilisés sont actuellement logés dans un compte séquestré. Ce montant n’a pas encore été décaissé ni rendu accessible à l’entrepreneur chargé des travaux. Le dossier est toujours à l’étude au niveau de la Primature, et aucune décision définitive n’a été prise par la Première Ministre, Madame Judith Suminwa Tuluka.
Le ministre de la Justice appelle donc à la vigilance et à la retenue, invitant l’opinion à ne pas se laisser manipuler par des fausses accusations dénuées de fondement. Il réaffirme son engagement envers la transparence, la redevabilité, et surtout, la modernisation du système judiciaire congolais.
À travers cette mise au point, Constant Mutamba réaffirme qu’il ne sera pas distrait par les attaques politiciennes et reste focalisé sur la mission que lui a confiée le Chef de l’État : bâtir une justice juste, efficace et respectueuse des droits humains.
Arnold TSHIMANGA



























































































































































































































































































































































































































































