Ce jeudi 30 octobre 2025, l’Université Catholique du Congo (UCC) a vibré sous la force des mots du Professeur André Mbata, constitutionnaliste émérite, Secrétaire permanent et porte-parole de l’Union Sacrée de la Nation. Invité à une conférence intellectuelle de haut niveau sur le thème « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs », le Professeur Mbata a enflammé l’amphithéâtre avec une sortie musclée, inattendue et percutante.
S’écartant un instant de son habituel ton juridique, le Professeur Mbata a tenu à féliciter chaleureusement l’ancien ministre, écrivain et intellectuel Didier Mumengi pour son ouvrage « Le Congo et les Grands Lacs : La paix tout de suite ». Une œuvre qu’il qualifie de visionnaire et fondatrice.
Mais l’éloge n’a pas duré longtemps avant de se transformer en tir croisé contre la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). “Le pacte social que la CENCO brandit aujourd’hui… n’est autre qu’un plagiat pur et simple de l’œuvre de Didier Mumengi”, a dénoncé avec fougue le Professeur Mbata, dans un ton qui a électrisé l’auditoire.
“Le plagiat est un crime ! Même l’auto-plagiat en est un.”
Sous les regards médusés de l’assistance, Mbata a enchaîné : “La CENCO aurait dû avoir l’honnêteté intellectuelle de citer Didier Mumengi, de reconnaître qu’elle s’inspire directement de sa pensée.” Selon lui, pour éviter des poursuites judiciaires, les auteurs de ce “copier-coller ecclésiastique” n’ont rien trouvé de mieux que d’intégrer Mumengi à la structure même du projet.
“C’est un aveu déguisé. Quand on nomme l’auteur qu’on a plagié, ce n’est pas un hommage, c’est une stratégie pour éteindre un feu juridique !”, a-t-il tonné, provoquant des murmures dans la salle.
Un constitutionnaliste en croisade pour l’éthique intellectuelle
André Mbata n’a pas seulement parlé en tant qu’homme politique ou juriste. Il a rappelé que dans le monde académique, le plagiat est une faute grave, un manque de probité, un vol intellectuel. “Ce que la CENCO a fait.
Dans un pays où la pensée originale peine parfois à être valorisée, le professeur a ainsi élevé la voix pour défendre la rigueur, l’éthique et la reconnaissance des pionniers.
Une vérité dérangeante, mais nécessaire
L’intervention du Professeur Mbata restera sans nul doute comme le moment le plus fort de cette conférence. Dans un contexte où les débats sur le pacte social prennent de l’ampleur, sa prise de parole vient rappeler une chose essentielle : la paix ne peut être bâtie sur des fondations falsifiées. “On ne construit pas un avenir national sur un mensonge intellectuel”, a-t-il conclu sous les applaudissements d’une partie du public.
Arnold TSHIMANGA



























































































































































































































































































































































































































































