Kinshasa, ville de contrastes et de défis, abrite une réalité souvent ignorée : celle des jeunes motards, appelés communément “wewa”, qui vivent sans abri, dormant parfois à la station d’essence ou dans des endroits isolés. Mais derrière cette situation se cache une question fondamentale : leur propre responsabilité dans leur condition.
Le succès apparent, la précarité réelle
Certains motards de Kinshasa gagnent jusqu’à 100 000 FC par jour en effectuant des courses dans des embouteillages interminables. Avec une telle recette, il semble évident qu’ils pourraient se loger décemment, ou du moins améliorer leur quotidien. Pourtant, beaucoup restent dans la précarité, voire dans la rue. La question est : pourquoi ?
L’argent gagné, pourquoi ne pas s’en sortir ?
Un motard qui gagne 30 dollars par jour pourrait, en théorie, économiser pour louer un petit logement. La réalité, c’est qu’il choisit souvent de dépenser cet argent dans d’autres plaisirs ou habitudes, ou simplement de vivre au jour le jour. La responsabilité de leur avenir leur revient ; personne d’autre ne peut faire le choix à leur place.
Le rôle de l’État, une responsabilité partagée ?
Certains pensent que l’État congolais doit intervenir pour leur venir en aide. Mais la vérité, c’est que l’État ne peut pas tout faire. La majorité de ces jeunes ont choisi cette vie, par manque d’ambition ou par fatalisme, en se laissant porter par la précarité, sans véritable volonté de changer leur destin.
Ils ont la clé de leur avenir
Il est temps de cesser de pointer du doigt l’État ou la société. La responsabilité leur incombe. Gagner de l’argent ne suffit pas ; il faut avoir la volonté et la discipline de bâtir un avenir meilleur. La vie de “wewa” n’est pas une fatalité, mais un choix. Et ce choix, ils peuvent le faire changer.
Une invitation à la conscience personnelle
Kinshasa ne peut pas se construire sur des jeunes qui vivent dans la rue par défaut. La solution commence par une prise de conscience individuelle. Chacun doit réaliser que le changement est entre ses mains. Le succès, c’est d’abord une question de volonté, de discipline, et de responsabilité personnelle.
Les “wewa” ont le potentiel, mais leur avenir dépend d’eux. La balle est dans leur camp : veulent-ils continuer à vivre dans la précarité ou prendre leur destin en main ? La réponse appartient à chacun.
Arnold TSHIMANGA



































































































































