Dans un geste historique salué à travers tout le pays, le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a procédé ce mercredi à la restitution officielle de la concession du patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, injustement spoliée depuis plus de deux décennies.
Cette concession, située dans la prestigieuse commune de la Gombe à Kinshasa, avait été illégalement occupée depuis 1997, privant ainsi la famille Mukamba de son droit légitime. Pour la famille du patriarche comme pour de nombreux Congolais, ce geste du ministre Mutamba apparaît comme une bouffée d’oxygène, un acte de soulagement et d’espoir dans un pays longtemps meurtri par les injustices foncières.
« C’est pour moi un jour heureux, un des événements majeurs de ma vie. J’avais foi dans la justice de mon pays. Le ministre a appliqué la justice, la vraie. Il a mis en œuvre la vision du Chef de l’État, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré un Jonas Mukamba profondément ému.
Ancien gouverneur et grande figure du Grand-Kasaï, le patriarche n’a pas caché sa reconnaissance envers l’action de Constant Mutamba, qu’il qualifie de véritable artisan du redressement de la justice congolaise.
Dans une déclaration forte, le ministre Mutamba a souligné la détermination du gouvernement à mettre fin au fléau de la spoliation foncière, fléau qui a longtemps sapé la confiance des citoyens envers l’appareil judiciaire.
« Désormais, plus rien ne sera comme avant. Le Chef de l’État nous a instruits de rendre justice à ceux qui en ont été privés. C’est ce que nous avons fait », a-t-il martelé.
Un symbole fort du renouveau judiciaire
Avec cette restitution, Constant Mutamba s’impose comme l’homme de la situation, celui que le peuple congolais attendait pour incarner une justice équitable, courageuse et réparatrice. L’acte posé ce mercredi est loin d’être un simple événement administratif. Il marque le début d’un tournant, où les victimes de spoliation peuvent désormais espérer retrouver leurs droits.
La population congolaise, souvent témoin impuissante de l’injustice, voit en cette action un signal fort : la justice peut désormais sourire aux opprimés.
Une justice qui guérit les blessures
À travers cette réinstallation, c’est toute une famille meurtrie depuis plus de 20 ans qui retrouve enfin sa dignité. Mais au-delà de la famille Mukamba, c’est un message adressé à toutes les victimes de spoliation : le temps du droit est revenu, et la République Démocratique du Congo peut désormais espérer en une justice digne, forte et indépendante.
Le nom de Constant Mutamba entre ainsi dans les annales comme celui qui a osé réparer l’irréparable, redonnant foi au peuple en l’institution judiciaire.
La Rédaction.


































































