Kinshasa, 17 octobre 2025 – Dans une dynamique de transparence et de justice sociale, le Vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, a tenu ce vendredi une importante séance de travail avec l’intersyndicale des médecins du Congo (SYMECO), centrée sur la situation des agents dits “gelés” dans le secteur de la santé publique.
Ce blocage de salaires faisait suite aux opérations de contrôle et de vérification menées dans le cadre de la lutte contre les agents fictifs, notamment après le passage de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Une commission interministérielle — regroupant les ministères de la Santé publique, du Budget, des Finances et de la Fonction publique — avait été chargée d’un second filtrage, permettant d’identifier avec précision les agents authentiques parmi les 5 500 dossiers concernés.
« Grâce à cette seconde vérification, 500 agents ont été formellement reconnus comme légitimes. Il ne restait qu’une décision de la haute hiérarchie pour leur rétablissement », a expliqué le docteur Juvenal Mwanda, secrétaire exécutif du SYMECO.
C’est chose faite. À l’issue de cette rencontre, le VPM Adolphe Muzito a pris l’engagement clair : les salaires des agents identifiés à tort comme fictifs seront débloqués dès le quatrième trimestre 2025. Il a, à cet effet, instruit la Direction de la paie de procéder sans délai au réajustement.
« Cette décision tant attendue reflète le sens élevé de responsabilité et d’écoute du Vice-premier ministre, qui a su comprendre l’urgence et la légitimité de notre requête », a poursuivi le représentant syndical.
Cette avancée est saluée comme une victoire du dialogue social, promu par la Première ministre Judith Suminwa. Elle s’inscrit également dans la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, axée sur la bonne gouvernance, la transparence budgétaire et la valorisation du personnel de santé, pilier essentiel de la nation.
Avec ce geste fort, le gouvernement congolais rassure sur sa volonté de corriger les injustices, tout en poursuivant l’assainissement rigoureux du fichier de l’administration publique.
Arnold TSHIMANGA

























