Kinshasa, 3 juin 2025 — Lors d’un briefing de presse organisé ce mardi, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a voulu couper court aux rumeurs sur des arrestations d’officiers issus de l’espace swahiliphone, qualifiant ces accusations de « faux débat ». Il a surtout insisté sur la nécessité de maintenir l’unité et la discipline au sein des forces armées.
Une armée au service de l’unité nationale
Face à des questions sur l’appartenance tribale ou régionale des militaires, le général Ekenge a été clair : « Les militaires doivent transcender leurs affiliations tribales. » Il a rappelé que l’uniforme militaire est avant tout un symbole d’unité nationale, et que toute tentative d’ethniciser la discipline affaiblit la cohésion des forces.
Discipline : une valeur inébranlable
Le porte-parole a affirmé que la rigueur s’applique à tous, sans distinction de langue ou de région. « La discipline ne connaît ni tribu ni langue », a-t-il martelé, condamnant fermement toute lecture tribale des mesures disciplinaires. Selon lui, ces arrestations ne sont pas une purge ciblée, mais un rappel à l’ordre nécessaire pour préserver la crédibilité de l’armée.
Contre les discours divisifs
Sylvain Ekenge a dénoncé toute tentative d’ethniciser les sanctions ou de politiser la discipline militaire. « L’uniforme militaire doit rester un symbole d’unité, et non un marqueur ethnique ou régional », a-t-il insisté. En somme, il a lancé un appel à la responsabilité collective pour éviter que des querelles tribales ne viennent fragiliser la cohésion des forces armées congolaises.
Une démarche nécessaire pour la stabilité
Les officiers arrêtés sont accusés d’avoir enfreint des consignes strictes, dans un contexte où la discipline est plus que jamais essentielle pour assurer la stabilité nationale. Le général Ekenge a conclu en rappelant que l’armée doit rester fidèle à ses valeurs d’unité et de discipline, loin des divisions ethniques ou régionales.
Arnold TSHIMANGA
