Kinshasa, mai 2025 — À l’aube d’un rendez-vous crucial pour des milliers d’élèves congolais, l’Inspection Générale de l’Éducation nationale tire la sonnette d’alarme. Par une note ferme, mais chargée de gravité, elle interdit formellement le phénomène “Maquis”, devenu un symbole de dérive éducative et d’injustice scolaire.
Le “Maquis”, ce sont ces regroupements secrets d’élèves, loin des bancs d’école, organisés souvent sans contrôle, dans l’espoir de mieux réussir l’Examen d’État. Mais à quel prix ? Pour Hubert KIMBONZA SEFU, Inspecteur Général, cette pratique trahit non seulement l’éthique professionnelle, mais aussi les rêves de justice et de mérite que devrait incarner l’école.
« Ces regroupements clandestins creusent l’écart entre les enfants. Ils créent deux classes de candidats : ceux qui trichent le système, et ceux qui le subissent », dit-il en substance dans sa correspondance aux Inspecteurs Provinciaux. Ce message fort est un cri du cœur en faveur d’un Exetat digne, transparent et équitable.
L’Inspection promet des sanctions administratives sévères contre tout agent éducatif complice ou passif face à ce phénomène. Mais au-delà des sanctions, c’est un appel à la conscience collective : sauver l’école congolaise, c’est refuser les raccourcis et défendre le mérite.
Alors que des milliers de jeunes préparent cet examen qui peut changer leur vie, cette décision est une lueur d’espoir pour ceux qui croient encore que le savoir, et non la fraude, doit ouvrir les portes de l’avenir.
Arnold TSHIMANGA

















